Bordeaux évolue, l’Union Girondine aussi
Quatre-vingt-dix-neuf ans. L’Union Girondine des Vins de Bordeaux aura 99 ans dans quelques semaines et pourtant, le magazine, référence de l’information viticole en Gironde, évolue.
Faut-il s’en étonner ? Pas du tout. Notre vignoble est plus que millénaire, et chaque génération, chaque épreuve économique ou environnementale nous oblige à le réinventer.
Dans ces moments difficiles que nous traversons, dans les obstacles à la commercialisation que nous rencontrons (confinement, couvre-feu, taxes), il nous faut garder le lien continuer d’échanger dans la sérénité. L’Union Girondine est notre lien, une source d’information, et aussi, pour l’ensemble de nos appellations et des acteurs qui les composent, une capacité d’expression sur nos pratiques, nos actions et nos initiatives.
Mais la capacité à surmonter les épreuves ne trouve de sens que dans la solidarité et le mouvement collectif. Il est des actes qui aujourd’hui vont dans le sens de cet esprit collectif qui nous anime.
Les députés ont voté un allégement de charges de nos entreprises, en fonction des degrés de perte de chiffres d’affaires. Nous souhaitons que le gouvernement entende le message des parlementaires qui sont élus de nos terroirs, et qui sont à l’écoute des difficultés que traverse notre filière.
Le conseil spécialisé de France AgriMer vient de valider une aide au stockage de 40M€ pour 6 et 8 mois, à partir de 100 hectolitres.
Le Parlement européen a voté la prolongation des autorisations de plantations au-delà de 2030. Et accepte ainsi que nos appellations d’origine contrôlées puissent, collectivement, adapter les productions à la demande.
Nous sommes en Gironde 6000 viticulteurs, 45 appellations. Nos différences sont notre fierté, mais notre unité demeure notre force. Aujourd’hui plus encore, gardons le lien.