Printemps 2021, espoir et renouveau
Dans cette période d’incertitudes, toute nouvelle positive est bonne à prendre. Dans le cadre des discussions sur la réforme de la PAC entre la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil des ministres de l’Agriculture, nous venons d’apprendre que le dispositif de régulation basé sur les autorisations de plantation serait prorogé jusqu’en 2045.
Cette prolongation est essentielle pour permettre d’assurer une régulation de la production viticole sur le long terme et je tiens à remercier la Fédération européenne des vins à origine (EFOW) dont la mobilisation a largement contribué à ce succès.
Autre avancée importante : la durée de vie des autorisations de plantation passera de 3 à 6 ans (en plus des deux années de délai pour demander la replantation après un arrachage).
C’était une demande forte de l’ensemble des professionnels qui jugent avec raison le délai actuel trop court, à la fois pour des raisons agronomiques – assurer le repos des sols – ou économiques, afin de tenir compte des contraintes que nous pouvons connaître dans nos exploitations. Ces avancées importantes devraient entrer en vigueur d’ici deux ans, en 2023.
Mais le printemps annonce aussi la prochaine campagne de traitements qui nécessite d’être particulièrement attentif au bon réglage de nos pulvérisateurs, à la fois pour des raisons environnementales et économiques.
Nous y consacrons un dossier dans ce numéro. L’enjeu est avant tout d’assurer une protection efficace de la future récolte contre les maladies, de maîtriser au mieux le rapport coût /efficacité des traitements, mais aussi d’entretenir ou d’établir des relations apaisées avec nos riverains.
À ce titre, il est important que chacun signe la charte « Bien vivre ensemble » proposée par la Chambre d’Agriculture, qui matérialise notre engagement à améliorer nos pratiques et à répondre ainsi aux attentes sociétales.
Nous devons être plus que jamais attentifs à ces sujets afin d’améliorer l’image de nos vins.