Le Magazine - le numéro

Numéro #1178 – Juillet/août 2020

Plan de relance : le compte n’y est pas ! Embauche des saisonniers : le point sur les formalités

Jean-Marie GARDE
Président de la FGVB

La viticulture laissée pour compte

En ce mois de juillet, et alors que nous sortons progressivement de la crise sanitaire, je souhaite revenir sur le plan de relance censé faciliter le redémarrage de notre activité. Force est de constater que les mesures proposées par le gouvernement ne sont pas à la hauteur des enjeux, ni du poids économique de la viticulture.
Les baisses de charges proposées sont limitées ou réservées aux exploitations les plus fragilisées alors que toutes ont été impactées par le ralentissement économique (nous détaillons les mesures et nos contre-propositions dans ce numéro). Les ministres ont parlé d’une première étape mais les amendements portés par les députés des zones viticoles n’ont pas été retenus lors des premiers débats parlementaires. Nous continuerons notre mobilisation au niveau local, comme au plan national, pour obtenir gain de cause et je tiens à remercier les députés et sénateurs qui soutiennent nos initiatives.
Mais au-delà des aides que nous pourrons obtenir, nous devrons avant tout compter sur nos capacités individuelles, sur nous-même, pour sortir de la crise : cette situation inédite doit amener chaque viticulteur à s’interroger sur son avenir, sa stratégie de production (profil produit), de commercialisation et en matière environnementale, afin de les adapter au nouveau contexte mondial.
J’insisterai plus particulièrement sur la stratégie environnementale. La sortie de crise nécessitera que Bordeaux devienne une région exemplaire en la matière pour regagner la confiance des consommateurs et améliorer son image. Au vu des derniers chiffres concernant l’évolution des différentes certifications environnementales ou AB, nous sommes en bonne voie mais nous devons poursuivre et intensifier nos efforts pour y parvenir.
Bordeaux doit retrouver sa force attractive et redevenir une référence.

L’Union Girondine modifie son calendrier de parution
Pour mieux correspondre à l’actualité viticole, nous avons décidé de modifier le calendrier de parution du journal. Notre numéro d’août sera remplacé par un numéro de septembre qui paraîtra en début de mois (avec les tableaux de rendements), remplaçant le traditionnel numéro de septembre-octobre.

Sommaire

Allan Sichel : « Nos acheteurs observent une très
grande prudence »

– La viticulture, grande oubliée du plan de relance de l’État 
– Plan de distillation : une vague de demandes au-delà des estimations 
– Bordeaux : VCI ou VSI à la discrétion du producteur 
– La France sacrifie-t-elle la viticulture dans son plan de relance ? 
– Les Primeurs se sont tenus, et « c’est une bonne surprise » 
– La douane assouplit les conditions de stockage hors chai 

– Constatation des cours des vins de la Gironde et du Bergeracois
– La filière viti-vinivole girondine au 1er rang national de la viticulture d’appellation
– S’adapter aux spécificités du marché chinois
– Un sommelier virtuel en poche pour guider les consommateurs

– En cas de difficultés financières, réagir avec les outils à disposition

– Marques viticoles et noms de châteaux, l’inflation depuis une quarantaine d’années
– Les noms de châteaux à Bordeaux

– 2020, une année marquée par la précocité
– Le mildiou met le vignoble sous pression
– Les dernières observations sur la parcelle Vitadapt 
– Technique en bref 
– Fiche IFV – Enzymes de clarification des blancs et rosés en vinification biologique
– Utiliser les machines mobiles viticoles en sécurité 
– Les Vendanges du Savoir se mettent en ligne

– Des initiatives nées de la crise

– Bassins de lumières ; La Cité du Vin rouvre ses portes

Article du magazine

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